Batman: The Animated Series
Batman, la série animée
Le chevalier noir combat le crime à Gotham City avec l'aide occasionnelle de Robin et Batgirl.
Terminée | Américaine | 25 minutes |
Animation, Action, Adventure, Thriller | Fox, France 3 | 1991 |
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1.26 - Rendez-vous dans la rue du crime
Appointment In Crime Alley
Le docteur Leslie Thompkins — qui prit soin de Bruce Wayne après le meurtre de ses parents — est aujourd’hui menacée, tout comme son quartier, par Roland Daggett qui joue, à sa façon, les entrepreneurs…
Diffusion originale : 17 septembre 1992
Diffusion française :
-
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Avis favorable | Déposé le 12 mai 2015 à 22:44 |
Après une incessante série d'affrontements mémorables avec des adversaires haut en couleurs (depuis l'épisode de Clayface en fait), le show décide pour son 26ème rendez-vous de nous proposer un épisode assez singulier qui se démarque radicalement du schéma des derniers épisodes en date : en effet, pas de super-vilains ici, ni même d'affrontement frontal avec l'ennemi du jour (Roland Daggett ici, restant tapis dans l'ombre et envoyant ses sbires faire le sale boulot, ce qui continue à encrer le bonhomme au sommet de la hiérarchie des leaders de la criminalité de Gotham après Thorne, et ça permet de prolonger la lutte de fond de Batman contre lui qui se fera tout au long de cette première série - à ce titre la dernière scène que partage les deux est excellente -), non, rien de tout cela ici, juste principalement Batman intervenant sur de plus ou moins petits délits dans l'ex-quartier prestigieux de la ville ayant déchu en la rue du crime tout en guettant l'éventuelle intervention de son ennemi, mais avant tout pour aller à un rendez-vous avec une vieille connaissance. Pas forcément ce qu'il y a de plus excitant sur le papier à première vue et pourtant c'est ici délivré avec une telle maîtrise narrative et un tel sens du rythme qu'on ne s'ennuie pas une seconde à voir Batman faire des trucs de héros plus banal et classiques que d'habitude (arrêter des agressions, sauver des otages, ou encore tenter d'arrêter un train devenu fou pour sauver la vie de ses passagers- ce qui est par là même aussi l'occasion de le voir faire des prouesses avec la Batmobile dans une scène mémorable -, ...) et que ça en deviens même ici étonnement intéressant et limite dépaysant. Mais ce que j'aime particulièrement dans cet épisode, c'est Park Grove, cette rue assez fascinante et magnifique dans son délabrement grâce aux dessins somptueux de la série. On nous raconte peu à peu son histoire puis la fin de l'épisode nous éclaire enfin sur ce dont on avait fini par se douter tout du long : c'est la rue du meurtre des Wayne. C'est d'ailleurs la première fois du DCAU qu'on aborde aussi directement cet évènement (même si on fera bien plus frontal par la suite, ça restait un élément de la vie de Bruce certes constamment présent mais jamais vraiment abordé jusqu'à présent, alors que c'est quand même l'une des deux grandes causes de sa transformation en Batman (l'excellentissime Mask of the Phantasm nous donnant l'autre. Mais chut, on n'y est pas encore ...)) et même si ce n'est jamais clairement dit, on peut totalement supposer que c'est cet évènement qui a précipité la chute de la rue. Ca offre du coup un éclairage très intéressant dès lors sur Bruce vis-à-vis de cet endroit qu'il déteste profondément mais dont il ne peut néanmoins supporter l'idée qu'elle disparaisse, cette rue à son image qui peut être vue comme un authentique miroir de son âme : autrefois resplendissant et plein de promesses mais qui a fini par devenir sombre, brisée, une ruine, mais avec malgré tout toujours une vague lueur d'espoir scintillante, certes noyée dans un océan de ténèbres, mais bel et bien toujours là. Comme Bruce en son for intérieur ... Et puis il y a aussi cette magnifique relation entre le Chevalier Noir et Leslie Thompkins (personnage peu présent mais qui a son importance dans l'histoire du DCAU) superbement écrite. On n'a jamais rencontré le personnage de Thompkins auparavant mais en l'espace de quelques très courtes scènes on comprend totalement toute son importance pour Bruce, au point qu'elle fasse partie des rares à savoir qui se cache derrière le masque (ce qui est après tout assez normal pour celle qui était là avec Alfred quand il a tout perdu) et on ressent leur très forte relation au travers de quelques photos, comme si on avait tout vu et connu de leurs liens passés. A ce titre-là, la scène finale, qui fait un judicieux callback à ces dernières est gorgée d'émotions. Le tout soutenu par une partition assez sympa dont notamment le thème de la rue du crime qui est une musique là encore très belle. Ah, Shirley Walker ... Bref, un épisode rafraichissant qui parvient à maintenir le niveau sublime de cette fin de saison sans bénéficier du gros des atouts habituels de la série pour se faire. Et ça il fallait le faire. Et c'est aussi le genre d'apport au background de l'univers et des personnages qui en soi n'est pas fondamentalement indispensable mais qui est toujours très appréciable et qui fait le sel de la série. |
Un très bon épisode avec cette fois le chevalier noir qui revient célebrer sa pire journée littéralement, l'anniversaire de la mort de ces parents à crime alley.
Et il célèbre ce triste jour avec une journée intensif en terme de sauvetage (leslie thompkins enlevée, une bombe va tuer plusieurs personnes, un train va tuer plusieurs personnes), mais tout cela ne change rien, il doit être aussi à l'heure pour l'anniversaire de la more de ces parents et il partage ce moment avec thompkins qui connait étrangement son secret.
Un bon épisode qui met en avant la pire journée de batman, ce qu'il endure chaque jour pour respecter leurs mémoires et sa relation interessante qu'il partage avec thompkins.
bilan: un très bon épisode pour le chevalier noir.